Joseph Ratzinger : « J’accepte ! »

[Mai 2008 - Rémi]
Joseph Ratzinger est né le 16 avril 1927, à 04h15 (03h15 TU), à Marktl, Allemagne, 48N15, 12E51. Le degré ascendant de son thème natal est situé à 26°21’ Verseau.

[Si besoin est, cliquez sur l'image pour l'agrandir]

Une première analyse révèle la grande puissance de Vénus, maître de la maison IX. C’est d’ailleurs au cours de la sous-période de Vénus, en 1977, que Joseph Ratzinger, alors prêtre diocésain, est nommé archevêque par Paul VI, le 24 mars 1977 : Jupiter transite alors Vénus natale. La même année, trois mois plus tard, le 27 juin 1977, le pape le crée cardinal : Jupiter transite la cuspide de la maison natale occupée par Vénus. C’est également en 1977 qu’il fera la connaissance du cardinal Karol Wojtyla, amené à devenir pape l’année suivante, et dont il sera un soutien indéfectible.

Autre planète natale puissante : Saturne, maître de l’ascendant, bien placé dans la maison de la carrière, la maison X. Saturne reçoit l’influence aiguë de Jupiter, sis sur le degré ascendant. Et c’est bien en sous-période de Saturne que Joseph Ratzinger est élu pape, le 19 avril 2008, alors que Jupiter est diversement activé. Il a pris le nom de Benoît XVI.

A la différence de Karol Wojtyla, son prédécesseur sous le nom de Jean-Paul II, marqué par la conjonction de Vénus, maître de l’ascendant, à Ketu en Bélier ; conjonction illustrant son engagement dans l’expérience personnelle de la foi ; Joseph Ratzinger est marqué par la présence de Jupiter sur l’ascendant en Verseau : cela en fait donc un théologien cultivé, préservateur de l’orthodoxie tout en étant ouvert aux idées novatrices.

La faiblesse de Mars, maître de la maison des initiatives, et la puissance de Vénus en font un homme de conciliation, prônant avant tout la paix et l’amour (agapè). La situation de Jupiter, maître de la maison XI, lui a accordé les soutiens et protections de hauts dignitaires et a favorisé son ascension hiérarchique.

Le 08 avril 2005, Joseph Ratzinger, alors doyen du collège des cardinaux, dirige l’office religieux célébré pour les funérailles de Jean-Paul II. Onze jours plus tard, le 19 avril 2005, il est élu par ses pairs 265ème pape de l’Eglise catholique romaine. Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, membre du conclave, a indiqué lors d’une interview radiodiffusée : « Lorsque le cardinal élu a dit "j’accepte", le conclave s’est arrêté. J’ai regardé ma montre. Il était 17h30. Cela a duré vingt-cinq heures ». Dressons le thème de ce moment.

[Si besoin est, cliquez sur l'image pour l'agrandir]

La première tâche du souverain pontife consiste à gérer l’héritage de Jean-Paul II. Le nouveau pape met de suite l’accent sur les liens entre amour et vérité, et annonce qu’il ne guidera pas l’église selon ses vues personnelles mais en menant des consultations, en suivant des décisions collégiales, en se mettant avec l’Eglise à l’écoute du divin : Vénus et le Soleil sont conjoints, en maison VIII ; leur dispositeur reçoit l’aspect exact de Ketu. Benoît XVI abandonne le titre papal de « Patriarche d’Occident ».

A ce jour, les trois premières années de ce pontificat peuvent être découpées en trois périodes. Aux premiers mois d’observation prudente et de nominations restructurantes a succédé une période marquée par de vives polémiques. Citons la polémique née le 28 mai 2006 du discours de Birkenau, qui fit réagir certains milieux juifs brièvement mais avec virulence (Ketu transite exactement le degré ascendant pendant que le maître de l’ascendant transite sous l’affliction exacte de Ketu natal). Ou encore la polémique née du discours de Ratisbonne le 12 septembre 2006, entretenue pendant quatre jours surtout par les media musulmans (Mars, planète la plus maléfique, transite alors exactement avec Mercure le degré ascendant). L’année 2007 a depuis apporté plus de conciliation, avec de nombreux appels à privilégier le spirituel sur le politique, à développer l’espérance et la cohérence.

La considération d’autres facteurs qu’il serait trop long d’exposer ici démontre que ce thème est radical et qu’il peut donc aider au dévoilement de la compréhension et de l’avenir du pontificat de Benoît XVI.

Les luminaires éclairant simultanément les cuspides des trois maisons maléfiques témoignent d’un pontificat marqué par des efforts de lutte contre les développements matérialistes du monde occidental contemporain. La chute du maître de l’ascendant, l’affliction du maître de la maison VIII et la présence du Soleil en maison VIII indiquent un pontificat de courte durée. La seconde moitié de 2010 risque d’être dommageable à la santé de l’évêque de Rome. Sic transit gloria mundi.