Le 19 mars 2008, Hugo Claus s’en est allé, volontairement. Il était l’écrivain belge contemporain le plus célèbre. Auteur d’expression néerlandaise, il a donné vie à plus de 150 publications (poèmes, nouvelles, romans, pièces de théâtre, essais, commentaires). Il était aussi un des artistes belges les plus féconds et les plus marquants de l’après-guerre : il était tout à la fois scénariste, réalisateur, peintre, adaptateur, régisseur de théâtre et auteur de libretti. Traducteur de grec, de latin, de l’anglais, du français, de l’allemand, et de l’espagnol, il était familier d’Aristophane, d’Euripide, de Sénèque, de Sophocle, tout autant que de Beckett, de Marlowe, de Shakespeare, d’Anouilh, de Büchner, de Garcia Lorca ou de bien d’autres. Il maîtrisait tout aussi bien la langue classique que les écrits maniéristes ou populaires. Ses œuvres ont déjà connu plus d’une centaine de traductions dans une vingtaine de langues. Il avait été pressenti plusieurs fois pour le Nobel de littérature.
Hugo Claus était né le 05 avril 1929, à 21h00 (21h GMT), à Bruges, Belgique, 51N13, 03E14. L’ascendant de son thème natal se situe à 20°42’ Balance.
[Si besoin est, cliquez sur l'image pour l'agrandir]Son thème natal présente des ressemblances étonnantes avec celui d’un autre illustre écrivain à l’œuvre également prolifique et diverse: Victor Hugo. Tous les deux partagent non seulement le même signe ascendant mais aussi la même détermination astrologique autour de la maison III, en plus d’avoir chacun Mercure en chute. Cette détermination signe ici leur engagement commun dans l’écriture et la littérature :
- un maître de III puissant aspectant sa propre cuspide moolatrikona ;
- un Mars très puissant et très étroitement connecté à la maison III (par aspect au maître de III chez Victor Hugo, par aspect à la cuspide de III chez Hugo Claus) ;
- un maître de V connecté à la maison III (conjoint au maître de III chez Victor Hugo, présent en III chez Hugo Claus).
Bien sûr, certaines différences marquantes distinguent aussi les deux hommes et donc la coloration générale de leurs œuvres. Citons avant tout la puissance du Soleil : très fort chez Victor Hugo, il témoigne de son engagement dans la vie publique ; très faible chez Hugo Claus, il a forgé un caractère plus distant, plus solitaire, plus réservé.
- un maître de III puissant aspectant sa propre cuspide moolatrikona ;
- un Mars très puissant et très étroitement connecté à la maison III (par aspect au maître de III chez Victor Hugo, par aspect à la cuspide de III chez Hugo Claus) ;
- un maître de V connecté à la maison III (conjoint au maître de III chez Victor Hugo, présent en III chez Hugo Claus).
Bien sûr, certaines différences marquantes distinguent aussi les deux hommes et donc la coloration générale de leurs œuvres. Citons avant tout la puissance du Soleil : très fort chez Victor Hugo, il témoigne de son engagement dans la vie publique ; très faible chez Hugo Claus, il a forgé un caractère plus distant, plus solitaire, plus réservé.
1948 est une année clef dans l’existence d’Hugo Claus : il rencontre et s’immerge dans le surréalisme. Cela marquera son œuvre sa vie durant. Pour Hugo Claus le surréalisme n’est pas tant une recherche esthétique qu’un mode de vie, un engagement aux implications morales primordiales. Avec les surréalistes, il déclare la guerre à tout ce qui entrave le développement libre de l’homme et la réalisation de son désir ; entraves maintenues par toutes sortes d’institutions (école, famille, patrie, église). Toute l’œuvre d’Hugo Claus expose sa quête de liberté, son goût de l’aventure et de l’indépendance. En témoigneront également ses très longs séjours en pays étrangers (France, Italie, Pays-Bas, Etats-Unis, Grèce).
1948 : Mars domine, sa première sous-période est en cours. Mars est puissant et son impact sur la maison IX vraiment majeur.
1948 : Mars domine, sa première sous-période est en cours. Mars est puissant et son impact sur la maison IX vraiment majeur.
Vingt ans plus tard, passage en correctionnel : Hugo Claus est accusé de diffamation pour avoir osé présenter sur scène trois hommes nus pour figurer la Sainte Trinité lors du festival expérimental de Knokke durant l’été 1967 (sous-période de Saturne en maison III). L’affaire passe en justice le 22 mai 1968, la condamnation tombe le 05 juin : quatre mois d’emprisonnement et 10000 francs belges d’amende. Hugo Claus fait appel et le 17 mars 1969 la cour sursoit à la peine. L’ensemble de la procédure est couvert par la même sous-période, celle de la planète la plus faible et la plus maléfique du thème natal, Mercure, justement située dans la maison des litiges, la maison VI.
Quarante ans plus tard, dans un hôpital d’Anvers en Flandre, Hugo Claus met fin à ses jours comme le lui autorise la loi belge depuis 2002, par euthanasie active. Il a ainsi défini lui-même le moment et l’environnement de sa mort, conformément à son aspiration à la liberté. Il se savait atteint de la maladie d’Alzheimer, au stade précoce, depuis que le diagnostic en avait été établi en juillet 2006, en sous-période de Saturne. Cette lente maladie dégénérative se développait au cours de la grande période de Ketu, situé en maison I, non loin du degré ascendant. Hugo Claus, approchant de ses quatre-vingt ans, s’en est donc allé le 19 mars 2008, entouré de ses proches, en cinquième sous-période de Mercure, précisément le jour où Chantal Sébire, déboutée par la justice française de sa demande d’euthanasie, se donnait elle-même la mort en son domicile de Plombières-les-Dijon.